De l’action politique ?
Si élection après élection, mobilisation après mobilisation nous ne croyons plus à l’action politique.
Si nous avons perdu notre temps à convaincre nos proches du bien fondé de notre cause.
Si nous ne voyons jamais les gens changer malheur après malheur, mensonge après mensonge.
C’est que ceux qui ont compris ont pour la plupart peur de réagir et pour la majorité des autres ils sont lobotomisés par la propagande.
De toute façon il y a toujours 80% de personnes qui attendent qu’on leur dise quoi faire et ne revendiquent que devant le zinc du comptoir ou l’anonymat d’internet. N’attendons rien de spontané de cette masse.
Les leaders, du moins ceux qui sont connus, sont plus préoccupés par leur prébende que de rassembler. Ils réduisent la concurrence et jouent dans le système. Ils ne soulèveront donc pas le peuple avec eux !

Les gens ne bougeront que lorsqu’ils auront faim. Cela arrivera-t-il ?
Ou lorsqu’une partie des leaders n’obtiendra plus ce qu’elle recherche dans le système et conduira à son explosion. L’hypothèse la plus probable est une poussée des leaders islamiques.

Donc non à l’action politique, mais oui à un soutien.

De l’action offensive ?
Si nous n’attendons rien des autres, c’est à nous d’être un facteur déclencheur, mais si nous n’avons pas l’âme d’un kamikaze, ni celle d’un martyr nous ne prendrons pas part à des actions illégales ce qui limite fortement l’effet étincelle.
Il nous faut réellement analyser le ratio entre le gain d’une action réussie et le risque encouru. Et dans le cas d’action offensive, perturbatrice, de dégradation … le risque est très important et le gain faible.
Les personnes seront remplacées et la propagande en fera des martyrs.
Les faits seront déformés par l’appareil médiatique.
Les dégâts seront financés par notre propre argent.
Et ce n’est pas une petite poignée de marginaux qui fera dérailler la mondialisation.

Donc non à l’action offensive, mais oui à une préparation tactique.

De l’action défensive ?
Avec un tel constat, on peut se dire que tout est perdu. Fuyons alors ?
Non cela n’est pas réaliste, le monde occidental, où il fait malgré tout bon vivre, est gangrené par le mondialisme.
Pour les pays de l’Est encore moins touchés ce n’est qu’une question d’une dizaine d’années. Et de toute manière qui souhaite réellement tout abandonner et repartir de zéro alors que finalement il est possible de se préserver au mieux en France. Ce choix est bien pour qui démarre dans la vie ou a déjà tout perdu…
Si on décide de quitter le monde occidental, alors nous allons directement nous installer dans ce que nous refusons en France : la dictature, l’islamisme, la pauvreté, le déclassement…

Il nous faut donc nous rassembler largement, tous ceux qui ont compris que nous filons vers le néant, pour que collectivement nous vivions une vie parallèle dans le système, en permettant ainsi à nos proches de vivre au mieux, quoi qu’il advienne, et en nous préparant à l’explosion du système (le cocktail mondialiste, islamiste, nihiliste nous conduira obligatoirement à une forme de guerre civile… mais quand ?)

Donc oui à l’action défensive, il nous faut nous renforcer.

Agir peut être simplement de constater que ce monde est mauvais et que nous n’avons pas les moyens de le changer par contre nous pouvons préparer nos proches à l’affronter, à être plus malin que le système, à avoir l’esprit ouvert et affûté.
A notre échelle, il s’agit donc de former un groupe homogène en mesure de nous défendre, avec une certaine forme de résilience, de définir une stratégie de replis et de résistance pour le jour où !
De nous rapprocher des gens de bonne volonté comme nous, afin de nous entraider, de nous aguerrir, de nous protéger…
Tous les systèmes corrompus finissent par s’effondrer… celui-ci ne devrait pas faire exception.

Rien que cela est déjà un travail immense, et le fait d’y travailler ensemble nous permettra aussi de nous faire oublier un tant soit peu la noirceur du monde actuel !

Wandowulf